La Garde impériale incarne le legs d’un tsar qui a su amener la Russie au rang de grande puissance européenne. L’histoire de cette unité de prestige se déploie dans un parcours chronologique. Les étendards marquent les entrées de sections qui fonctionnent comme une porte d’entrée dans une époque.
A chaque section correspond un changement de couleur, d’ambiance et de motif graphique de référence. Le jeu des couleurs des salles s’inspire des tonalités des oeuvres présentées et évoque les périodes abordées. Le circuit opère une boucle continue en U et revient sur l’entrée. De longues tentures permettent de séparer les deux parties du circuit et de filtrer la lumière tout en étant des supports de signalétique.
L’exposition prend place dans le réfectoire de Turenne dont le caractère patrimonial empêche toute intervention au sol, murs périphériques et plafond. Les installations scénographiques sont autonomes et autos stables et ne remettent pas en cause la lisibilité des peintures murales du réfectoire. Architecture et exposition se renforcent dans un dialogue de contraste et d’ambiance.
maître d’ouvrage | Établissement public du Musée de l’Armée |
commissaire | Emilie Robbe |
lieu | Hôtel national des Invalides, réfectoire du Turenne |
mission | scénographie - éclairage / graphisme - CL Design |
œuvres | peintures, objets, costumes |
date | 8 octobre 2010 - 23 janvier 2011 |
budget | 100 000 € TTC |
surface | 350 m² |