L’exposition est consacrée à l’art de l’immédiate après Seconde Guerre mondiale, qui va de 1945 jusqu’à la généralisation de la guerre froide en 1949, en Europe et en Amérique du Nord. Les expériences traumatiques constituent, au sortir de la guerre, le point de départ à partir duquel nombre d’artistes, de part et d’autre de l’Atlantique quoique avec des accents différents, envisagent désormais la création.
Les jeux de cimaises indépendantes et des grands socles support de sculptures visent à mettre le visiteur dans un rapport très individuel et personnel avec les oeuvres, le positionner dans l’interrogation de l’artiste. Les socles mettent en relations les sculptures avec les oeuvres murales et intègrent les barrières de mise à distance qui sont aussi des supports graphiques.
Les couleurs très neutres reprennent les couleurs issues de l’explosion nucléaire d’Hiroshima. Les cimaises jouent sur les couleurs du noir calciné aux nuances de cendres. Les faces de présentation des oeuvres sont de couleur différente des tranches. Ce dispositif accentue la partition des salles et permet un repérage tout public dans l’espace.
maître d’ouvrage | Musée des Beaux-Arts de Lyon |
commissaires | Sylvie Ramond, Eric de Chassey |
lieu | Musée des Beaux Arts de Lyon - salles d’expositions |
mission | scénographie, éclairage |
œuvres | 200 oeuvres : peintures, dessins, photographies, films et sculptures |
date | 24 octobre 2008 - 2 février 2009 |
budget | 35 000 € (travaux réalisés par les ateliers de la Ville de Lyon) |
surface | 1 000 m² |