Au XIIIe siècle, Paris s’affirme comme une capitale européenne et artistique prospère. Cette exposition présente près de 200 fragments d’architectures issus de monuments parisiens prestigieux tels que Notre-Dame et la Sainte-Chapelle. L’exposition offre une confrontation inédite entre les fragments archéologiques de ces bâtiments et leur reconstitution graphique.
L’exposition prend place dans la salle du Frigidarium dont le caractère patrimonial interdit toute fixation en sol et en mur. Les mobiliers et parois sont donc autonomes et auto stables. Le Frigidarium est organisé en îlots correspondants aux différents lieux de provenance des fragments.
Ces îlots sont constitués d’un mobilier autonome formant le socle de l’œuvre qui se fait également cimaise et support d’éléments graphiques en partie arrière. L’îlot central accueille les fragments de la Sainte Chapelle. Il est plus haut que les autres afin de recevoir l’ensemble des dispositifs d’éclairage pour l’exposition. Cet îlot reprend les proportions de la Sainte Chapelle et présente en position relative les différentes pièces : meneaux, sculptures, fragments de rosace, etc. L’éclairage de l’exposition combine éclairage général doux et ponctuation dynamique des sculptures.
maître d’ouvrage | Réunion des musées nationaux |
commissaire | Meredith Cohen, Xavier Dectot |
lieu | frigidarium |
mission | scénographie, éclairage et graphisme |
œuvres | 200 sculptures |
date | 9 février - 25 avril 2010 |
budget | 72 000 € |
surface | 400 m² |